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Comment mieux vivre le changement et en sortir gagnant ?

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Comment mieux vivre le changement et en sortir gagnant ?

Le changement. Ce mot qui fait frémir certains et qui en enthousiasme d’autres. Il est partout : dans nos méthodes de travail, nos outils, nos équipes et même dans l’organisation de notre espace de bureau. Un nouveau logiciel à maîtriser, une réorganisation inattendue, ou pire, un déménagement de bureau qui désorganise nos repères... Soyons honnêtes, personne ne se lève le matin en rêvant d’un bouleversement. Et pourtant, le changement est une constante, surtout en entreprise.  

Alors pourquoi est-il si difficile à accepter ? Pourquoi nous donne-t-il parfois l’impression d’être embarqué·es dans une tempête alors que nous n’avons même pas choisi le bateau ?

Pourquoi le changement nous perturbe tant ? 

La nature humaine est programmée pour rechercher la stabilité. Notre cerveau adore les habitudes : elles lui permettent d’économiser de l’énergie. Alors, quand un changement survient, notre première réaction est souvent émotionnelle. C’est un peu comme découvrir que la rue qu’on emprunte tous les jours a soudainement changé de sens, ou que Microsoft a encore bouleversé l’interface d’Outlook du jour au lendemain. 

Le changement réveille en nous une panoplie d’émotions : l’anxiété face à l’inconnu, la peur de l’échec, ou encore la frustration de devoir renoncer à nos repères. C’est tout à fait normal. Mais ce qui fait la différence entre une transition subie et un changement réussi, c’est la manière dont on l’aborde. 

Les clés pour mieux gérer le changement

1. Prendre du recul avant de paniquer

Quand un changement survient, notre première réaction est souvent émotionnelle. L’inconnu nous met en alerte, et notre cerveau s’empresse d’imaginer le pire : vais-je m’y retrouver ? Est-ce que ça va compliquer ma vie ? Pourtant, prendre quelques instants pour respirer et observer la situation avec un peu de distance permet de mieux l’appréhender. 

Des outils comme la méditation pleine conscience ou la cohérence cardiaque peuvent être d’excellents alliés pour calmer le mental et éviter de réagir sous le coup de l’émotion. Un esprit apaisé est bien plus efficace pour analyser une situation et y répondre de manière rationnelle.

2. Identifier ses réactions face au changement

Face au changement, nous avons tous une tendance naturelle : 

  • Certain·es plongent dedans sans hésitation, un peu comme un poisson dans l’eau. 
  • D’autres sont plus prudent·es, analysant chaque détail avant de se jeter à l’eau. 
  • Et puis, il y a celles et ceux qui s’accrochent à leur rocher et refusent d’être emportés par le courant. 

Reconnaître son propre mode de fonctionnement permet d’adapter son approche et d’anticiper ses réactions.

3. Comprendre l’impact du changement

Avant de rejeter un changement en bloc, il est mieux de se poser les bonnes questions : 

  • Qu’est-ce que ce changement remet réellement en cause dans mon quotidien ? 
  • Quels sont ses impacts positifs et négatifs ? 
  • Quels aspects me dérangent le plus et pourquoi ? 

En mettant des mots sur ses préoccupations, on peut commencer à les désamorcer.

4. (Re)trouver du sens et s’approprier le changement

Un changement est toujours plus facile à accepter lorsqu’il résonne avec nos valeurs et nos compétences. Se poser la question « En quoi ce changement peut-il être une opportunité pour moi ? » permet de changer de perspective.  

« Plutôt que de subir, on choisit de s’impliquer »

Par ailleurs, chacun·e possède des talents uniques qui peuvent être mis au service du changement. Se reconnecter à ses forces et identifier comment les utiliser dans cette nouvelle dynamique peut transformer un défi en levier de développement personnel et professionnel.

5. Exprimer ses préoccupations de manière constructive

Râler, c’est humain. Mais râler efficacement, c’est un art. Pour que nos inquiétudes soient prises en compte, encore faut-il savoir les formuler correctement. Une bonne approche consiste à utiliser la communication non violente : 

  • Décrire la situation factuellement (sans jugement ni exagération) ; 
  • Exprimer son ressenti (plutôt que d’attaquer l’autre) ; 
  • Identifier ses besoins ; 
  • Faire une demande concrète. 

Exemple : Au lieu de dire « Ce nouvel outil est une catastrophe, plus rien ne va fonctionner ! », essayez plutôt « Je suis préoccupé par l'intégration de ce nouvel outil, car il est complexe et pourrait perturber nos processus actuels. Peut-on en discuter pour identifier les ajustements nécessaires ? ». 

Conclusion : le changement, une opportunité déguisée 

Aussi inconfortable soit-il, le changement est souvent une porte vers de nouvelles opportunités. Apprendre à le gérer avec sérénité, c’est non seulement éviter bien des tracas, mais aussi se donner les moyens d’évoluer et de grandir professionnellement. 

Alors la prochaine fois qu’un changement pointe le bout de son nez, respirez, observez, et demandez-vous : Comment puis-je en faire une force plutôt qu’une contrainte ? Parce qu’après tout, si on ne peut pas empêcher la vague d’arriver, on peut toujours apprendre à la surfer !

Pour aller plus loin : 

Gestion du changement : s'adapter, devenir un acteur principal et retrouver sa sérénité

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