Pourquoi lisons-nous (trop) lentement ?
La plupart d’entre nous lisent à une vitesse moyenne de 200 à 300 mots par minute, soit à peu près la vitesse à laquelle nous parlons. Cela s’explique par plusieurs freins cognitifs, notamment :
- La subvocalisation : le fait de prononcer mentalement les mots en lisant, ce qui ralentit considérablement le processus.
- Les retours en arrière : nous avons tendance à revenir plusieurs fois sur un même passage, souvent par habitude plus que par réelle nécessité.
- Un champ de vision trop restreint : nous lisons mot par mot plutôt que par groupes, limitant ainsi notre efficacité.
Les clés pour lire plus vite et mieux
Plusieurs stratégies existent pour améliorer notre vitesse de lecture sans sacrifier la compréhension :
- Élargir son champ de vision : apprendre à capter plusieurs mots en un seul regard plutôt que de les lire un par un.
- Utiliser un guide visuel : suivre la lecture avec un stylo ou le doigt permet de garder un bon rythme et d’éviter les retours en arrière.
- S’entraîner à la reconnaissance globale des mots : en augmentant notre exposition à des blocs de mots, on réduit la nécessité de les décrypter un à un.
- Pratiquer régulièrement : comme toute compétence, la lecture rapide s’améliore avec l’entraînement.
Pourquoi s’y mettre ?
Au-delà du simple gain de temps, la lecture rapide permet une meilleure gestion de l’information, un atout clé pour les professionnel·les submergé·es de contenus écrits. Appliquée aux courriels, rapports ou à la veille stratégique, elle peut améliorer la productivité sans effort supplémentaire.
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Pour aller plus loin :
Lecture : développer des techniques pour lire rapidement et mieux retenir